Brigitte Malele : reine un jour, reine toujours

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L’angoisse et la déprime des années qui s’empilent ? La nostalgie des années d’une jeunesse fringante ? À 50 ans, Brigitte Malele s’en moque éperdument au point de convoquer parents et amis afin de célébrer son 50ème anniversaire, le samedi 17 août 2013, au Millénaire, à Savigny-Le-Temple en région parisienne. Sous le thème de rouge-blanc-noir (couleurs des tenues suggérées aux invités) et emballés par la musique du DJ Geney, talentueux et pertinent, Brigitte Malele et ses invités ont passé une sacrée soirée. Retour sur cette soirée avec le portrait de la Reine du jour brossé par son beau-frère.

Brigitte Malele, née Brigitte Mukoko, m’a gentiment demandé de dire un mot à l’occasion de cette soirée qu’elle souhaite conviviale, gaie, folle, délirante et fraternelle. Cette responsabilité aurait dû revenir normalement à ses parents, à ses frères et sœurs ou encore à son mari, mais les uns et les autres pour des raisons de timidité ou d’un trop-plein d’émotions, m’ont laissé accomplir cette tâche un peu par procuration. C’est un peu en leur nom et beaucoup avec mes mots que je vais vous dire deux petits mots sur Brigitte.

Pour ceux qui ne le savent pas, comme les parents de Brigitte avaient eu la bonne idée de ne pas s’arrêter après la naissance de celle qu’on célèbre aujourd’hui, ils ont pu avoir une fille qui a pris le risque, bien évidemment mesuré, de faire partie de ma vie. C’est donc une tâche délicate que de tenter d’esquisser le portrait de sa belle-sœur et de disserter sur son parcours dans ses multiples et diverses facettes.

Ceci étant, je veux quand même oser de dresser son portrait. Je n’ai hélas pas le talent de Picasso, ni de Léonard de Vinci, sinon je vous aurais peint carrément La Joconde. N’empêche, Brigitte est une reine, une reine dont la beauté s’affiche comme une évidence, une reine qui promène sa beauté avec une ostentation involontaire, une beauté qui rappelle que c’est un jour où Il était divinement inspiré que le Créateur avait décidé de faire descendre des constellations une de ses plus belles étoiles. Merveilleuse étoile, Brigitte affiche un physique qui défie le temps, une beauté naturelle avec 0% d’hydroquinone, 0% de matière grasse, 0% de cholestérol et par-dessus tout, une allure pleine de grâce.

Évidemment, vous le savez aussi bien que moi, le corps ne brille et ne resplendit que si l’intérieur est beau et riche, que si l’intérieur est rempli d’amour et de bonté. L’amour dans ce cas, c’est bien sûr le don de soi de ses parents qui, au prix d’un amour infini, ont semé, arrosé la petite pousse qui est devenue une belle fleur. Une belle fleur que, celui qui est devenu l’homme de sa vie, Louison Malele, a transplantée avec douceur et délicatesse dans son jardin. Et depuis, il en prend soin comme du plus beau joyau qu’il lui a jamais été donné de voir, de toucher, d’admirer. De cette union, qui baigne dans la plénitude, qui chemine et qui vit comme une symphonie à l’harmonie parfaite ; de cette union, les épreuves et les divergences n’ont pas manqué, mais le couple les a surmontées et à chaque fois, il en est sorti plus renforcé et plus soudé comme au matin de leur idylle.

Et parce que l’on ne moissonne que ce que l’on a semé, Louison et Brigitte ont une progéniture qui symbolise l’éclosion des semences qui ont été couvées d’amour et de bénédictions, j’ai cité Sandrak, Mayou, Gladys et Gaëlle.

Brigitte c’est aussi une sorte de jeunesse éternelle, et pas seulement physiquement. En effet, bien que mère de grands enfants, elle n’a pas hésité à retourner sur le banc de l’école pour entamer une reconversion professionnelle. C’est ainsi qu’ancienne aide-soignante, elle a fait partie de la première génération des AMP (aide médico-psychologique) en France, un métier nouveau, complexe, difficile mais d’une grande noblesse.

Pour terminer et afin de laisser la place aux moments les plus palpitants de cette soirée, j’aimerais paraphraser, j’aimerais citer, un grand monsieur, une grande plume de la RDC, dont Brigitte raffole les textes et les chansons et pour qui je garde une affection sans limite, Alain Moloto :

Nani yango mokonzi ya milimo nionso ya bato ? Nani kombo na ye eleki bakombo nionso na nguya ? Nani alongolaka mawa na mitema ? Nani abalolaka kolela ekomi esengo ? Ô Yesu kombo na Nzambe | Botowamungu Kalome (AEM)