Angola: les tensions internes font un mort lors d’un conclave

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Le sort du FNLA, miné depuis plusieurs années par la division, demeure incertain. Plusieurs analystes politiques estiment que ce parti dont le récent passé a été marqué par des scènes de bagarres qui ont fait 6 blessés et un mort, ne peut aujourd’hui être considéré comme un candidat crédible à une alternance politique face au MPLA au pouvoir en Angola.

« C’est confirmé. Les militants sont loin d’une véritable réunification», a déclaré Teófilo Jeremias, professeur d’université. «La démocratie est considérée comme une forme supérieure d’organisation sociale et politique des sociétés modernes. C’est grave la manière dont le FNLA se conduit ». Le coupable est tout trouvé pour certains membres : Le MPLA soupçonné de promouvoir Lucas Ngonda, qui se rangerait du côté de l’Exécutif à l’Assemblée nationale lors du vote de textes de loi désapprouvés par l’opposition. Lucas Ngonda, rappelons-le, a été réélu à la présidence du FNLA avec 524 voix devant Pedro Gomes, qui a obtenu 124 votes, David Martins 9 voix, et Tozé Fula, 4 voix. Ce n’est pas le seul bilan de ce conclave marqué par un mort et 6 selon d’autres sources. Des incidents que Lucas Ngonda met sur le compte de la police qui aurait permis qu’ils aient lieu. Ce que réfute le porte-parole de la police nationale, le commissaire Aristófanes dos Santos, qui affirme que la police a été appelée à intervenir après que les affrontements ont éclaté entre militants du FNLA. Selon l’officier, la victime, un homme de 78 ans, a été frappée à coups de bâton par le militant d’une autre aile du parti. |Jossart Muanza(AEM)