RDC : divergences sur le dialogue

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L’an 2016 approchant, beaucoup s’interrogent : Kabila est-il prêt à céder son fauteuil ? Certains estiment que les garanties viendraient du dialogue prévu dans l’Accord cadre d’Addis-Abeba signé le 24 février 2013 par onze États de la région des Grands lacs sous l’égide de Nations Unies. D’autres, par contre, voient dans l’initiative du Président de la République de consulter les forces vives de la nation en prélude à ce dialogue, une façon d’amadouer l’opposition afin de déborder de son mandat.

L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social ne manque cependant pas de rappeler que le dialogue est une initiative de la communauté internationale pour trouver la solution à la crise dans les Grands lacs et en République démocratique du Congo. L’objectif affiché étant de baliser la voie aux élections crédibles, apaisées pour éviter les dysfonctionnements des élections de 2011 de l’UDPS. Pour sa part, l’un des porte-paroles de l’opposition, Steve Mbikayi estime qu’on ne peut pas conclure, à l’avance, que le dialogue va conduire au glissement du mandat de Joseph Kabila.

Parmi ceux qui rejettent ce dialogue : l’UNC de Vital Kamerhe (sur la photo) qui a boycotté les concertations nationales tenues du 7 septembre au 5 octobre 2014 au motif qu’elles ne cadraient pas avec l’esprit de l’Accord cadre d’Addis-Abeba. Pour le numéro un de l’UNC, Vital Kamerhe, « Le peuple est fatigué des dialogues, cap vers les élections. »|Paul Kabeya (AEM), Kinshasa, RDC