L’Angola et la problématique de la paix et de la coopération dans la région des Grands Lacs

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Un haut gradé de l’armée angolaise, impliqué dans les mécanismes de vérification militaires sur le respect des accords en vigueur, a affirmé que le développement des échanges commerciaux entre les pays de la région des Grands Lacs seraient porteurs de croissance et générateurs d’emplois. Ce qui pourrait constituer un moyen efficace pour surmonter les obstacles politiques et culturels qui représentent une source d’instabilité dans la région. Cet officier angolais s’est exprimé à l’occasion de l’ouverture du sommet de la Conférence internationale de la région des Grands Lacs (CIRGL) tenue le mercredi 15 juin 2016 à Luanda.

Dans son discours d’ouverture, le chef de l’État angolais qui est aussi le président de l’organisation, a abondé dans le même sens en insistant sur les multiples potentialités dans l’agriculture, le tourisme, les ressources naturelles et hydriques, en plus d’ « un marché intérieur des millions d’habitants. »

Un autre officiel, proche du Ministère des Affaires étrangères (MIREX), estime que l’Angola investit des moyens financiers et humains conséquents pour assurer la stabilité dans la région, mais ce sont les autres qui tirent profit du point de vue économique.|Jossart Muanza (AEM)