Zaïko Langa Langa sacré « Meilleur orchestre du cinquantenaire des deux Congo »

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À l’occasion des festivités du cinquantenaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo et bientôt de celui de la République du Congo (Brazzaville), les maires de Kinshasa et de Brazzaville, les deux capitales les plus rapprochées du monde, André Kimbuta et Hugues Ngouélondélé, ont sacré Zaiko Langa Langa Nkolo Mboka, meilleur orchestre de cinquante dernières années des deux rives.

Le 25 juin dernier, devant l’Hôtel de Ville de Kinshasa, les deux maires ont énuméré les critères qui ont prévalu pour ce choix : la fidélité des mélomanes, la durée de vie de l’orchestre et la diversité de son répertoire. « N’en déplaise aux jaloux, Zaiko Langa Langa est le meilleur orchestre du Cinquantenaire », a même cru bon de marteler le premier citoyen de la ville de Kinshasa, André Kimbuta. En guise de récompense cet orchestre a reçu une sono neuve dont le gouverneur a espéré « une gestion efficiente et un usage rationnel ». Son homologue de Brazzaville a fait, pour sa part, dans la philosophie et tout en rimes : « Il ne suffit pas de vouloir, il faut pouvoir ; il ne suffit pas de pouvoir, il faut faire ; il ne suffit pas de faire, il faut oser ; il ne suffit pas d’oser, il faut réussir ».

Dans son mot de remerciement, Jossart Nyoka Longo a promis de promouvoir la musique des deux pays.

|Paul Kabeya (AEM), Kinshasa, RDC

Kinshasa et Brazzaville consacrent Zaïko Langa Langa qui reverdit au cinquantième des Congo

Reportage photo : Paul Kabeya (KAPO©AEM), Kinshasa, RDC

Fini le temps où le référendum des journalistes chroniqueurs de musique fixait les mélomanes sur les meilleures créations musicales de l’année ; la corruption et la complaisance sont passées par là emportant avec elles la crédibilité qui faisait le lustre et le prestige d’un métier dont les animateurs ont commencé à disputer la vedette… aux vedettes dont ils étaient censés évoquer le rayonnement. De quoi donner des idées à Kinshasa et Brazzaville, allaitées à la même mamelle nommée la rumba congolaise, qui ont décidé à l’occasion du cinquantième anniversaire des indépendances des deux Congo d’honorer la réussite la plus notoire de la musique des deux rives. Ce choix historique s’est porté sur le Tout Choc Anti Choc, l’inoxydable Zaïko Langa Langa. À cette occasion, les maires des deux capitales congolaises ont remis une sono complète à cet orchestre et à son leader, une sorte de gardien béni de temple, Jossart Nyoka Longo Mvula.