Gabon : Nantes se veut « une place forte pour la réélection d’Ali Bongo »

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Les Gabonais de l’étranger étant autorisés à  voter pour l’élection présidentielle prévue  en ce mois d’août, Philomène Miaka-Bidet dite Féfé de Nantes a mobilisé ses compatriotes pour qu’ils s’inscrivent sur les listes électorales. Pendant toute cette opération d’enrôlement, elle avait mis en sourdine ses convictions s’interdisant un début de campagne anticipé et camouflé au profit de son candidat. Cette phase passée, Féfé parcourt désormais le grand Ouest de France pour la réélection d’Ali Bongo : « C’est le meilleur choix pour que les réformes entreprises se poursuivent et soient consolidées notamment dans les volets promotion de la femme et égalité des chances. À cet effet,  Nantes doit en être une des places fortes de cette campagne car c’est dans cette ville que la  justice a éteint la polémique sur sa filiation ».

Pas idéologue pour un sou, lors d’un barbecue géant, dimanche 31 juillet dernier, avec ses compatriotes, Féfé a dénoncé ces « polémiques qui représenteraient une alternative crédible à la vision et à l’action d’Ali Bongo Ondimba. Il avait entamé son premier mandat avec un regard critique et objectif sur le bilan de son père, il  en a tiré des leçons  comme on l’a vu dans sa gestion du pays au cours de son premier mandat».

Responsable du collectif ABO 2016, toujours en verve, elle défend avec ferveur « la diversification industrielle, la réalisation des infrastructures pour réaliser le maillage du pays, la sécurisation des parcours des groupes les plus précaires et les plus fragiles de la population, la couverture maladie… »

Et pour qu’un avenir radieux soit possible, Féfé appelle de ses vœux une campagne électorale sans haine pour que « nous en sortions unis pour bâtir ensemble un Gabon juste, solidaire et moderne comme le dessine le président Ali Bongo Ondimba ». En tandem avec Zéphirin Menier, responsable du Parti Démocratique Gabonais à Nantes, Féfé a promis d’autres dates « pour rallier le plus grand nombre possible à la politique prônée par son champion».|Botowamungu Kalome (AEM)