Nzuzi Makambo prend son envol avec « Divorce à l’amiable »

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C’est en parolier de talent, mais jusque-là anonyme, que Nzuzi Makambo a trouvé une formule pleine de finesse pour annoncer sa décision de cesser d’alimenter les vedettes de la musique congolaise afin de lancer sa propre carrière : « Divorce à l’amiable ». Là où d’autres paroliers avaient violé le pacte de confidentialité en révélant dans la presse les chansons cédées à des musiciens, Nzuzi Makambo choisit une rupture à l’amiable, sans fâcherie. Personne ne saura les artistes qui ont bénéficié de son talent car c’est sur son prochain album, le premier de sa carrière, que cet artiste voudrait focaliser l’attention de la presse et des mélomanes.

Dans cet album de 11 titres, son auteur se laisse aller dans une plongée dans sa jeunesse, en semant au fil des vers et des notes, des messages d’amour et de tolérance ainsi que des appels à plus de morale dans la société. Et comme chez Nzuzi Makambo le premier talent est celui de reconnaître des talents, des voix qui sachent donner une âme à une chanson, cet auteur a « convoqué » ce qui se fait de mieux en matière de chant dans la musique congolaise : Luciana De Mingongo qui est également le réalisateur de l’album, Lokombe, Josky Kiambukuta, Malage De Lugendo, Elba Kuluma dit Elba Top, Endho, Serge Mabiala, Deo Brondo et la chanteuse Fayila.

Quant à la musique, cet auteur-compositeur qui joue avec aisance de la guitare après avoir peaufiné son parcours d’autodidacte par un passage à l’école de musique de Toulouse, a porté son choix sur la rumba qui conserve sa préférence .| Jossart Muanza (AEM)

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