Bento Kangamba reconnaît la dette de son club envers Trésor Mputu

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Dans une récente interview accordée à la presse angolaise, le président de Kabuscorp do Palanca, le général Bento Kangamba, a reconnu n’avoir payé que la moitié du montant prévu par le contrat signé avec l’international congolais Trésor Mputu : « Il a signé pour trois saisons avec Kabuscorp ; cette année il a été payé à 50 %, mais il est bien obligé de jouer. Il fait partie de l’effectif du club ; il doit par conséquent se présenter à l’entraîneur et  remplir ses obligations vis à vis du club ».

Le très fortuné général et homme d’affaires angolais ne manque, cependant, pas de griefs à l’encontre du fantasque joueur connu pour ses goûts immodérés pour les mondanités : « Trésor a un contrat avec le club et c’est notre joueur, il s’est absenté pendant un moment, mais il a finalement reconnu son erreur et il demande maintenant à revenir. Notre position est ferme : Il a les mêmes droits et obligations que les autres joueurs, il doit donc s’entraîner et convaincre l’entraîneur sur ses capacités, prouver qu’il est capable d’apporter sa contribution à l’équipe ».

Pour sa part, Trésor Mputu réfute ces accusations et parle « des manœuvres visant à le discréditer et à salir son nom, mais surtout à occulter la vérité ». Et de donner sa version des faits : « En 2014, j’ai signé un contrat avec Kabuscorp, on m’avait versé un acompte à Kinshasa et le reste en Angola. Mais, cette année, je n’ai rien touché. Je reconnais avoir perçu seulement 300.000 dollars. Les dirigeants du club se sont engagés à envoyer le reste de l’argent au Congo, mais ils ne l’ont pas fait. On me faisait attendre et j’ai fini par comprendre que le président de Kabuscorp n’avait plus de moyens comme auparavant. Il éprouve des difficultés pour payer les joueurs.  Je ne pouvais pas continuer de vivre en Angola sans les moyens financiers. J’étais dans l’impossibilité de faire vivre ma famille, mon foyer et scolariser mes enfants en Europe », affirmait-il dans une interview à Radio Okapi au mois d’avril.|Jossart Muanza (AEM)